Login

États-généraux de l’alimentation Hulot et Travert veulent « travailler de concert »

Photo : compte Twitter du ministère de l’Agriculture

Les ministres de la Transition écologique, Nicolas Hulot, et de l’Agriculture, Stéphane Travert, ont voulu montrer lundi leur unité à quelques jours du lancement des États-généraux de l’alimentation, après une passe d’armes à la fin de juin sur l’utilisation des néonicotinoïdes.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Ce qui est important, « c’est de montrer que, sur les États-généraux de l’alimentation, on va travailler de concert », a déclaré Nicolas Hulot, lors d’un point de presse commun donné après la visite des deux ministres au siège de l’Inra à Versailles.

« Nous sommes heureux de travailler ensemble et nous poursuivons le même objectif : que demain nos modèles agricoles quels qu’ils soient puissent trouver des débouchés commerciaux, que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur métier et que nous puissions les aider à travers la recherche, l’innovation, à regagner de la compétitivité et à porter des modèles les plus vertueux possible », a renchéri Stéphane Travert, en rendant hommage aux travaux des chercheurs de l’Inra.

« Vous n’arriverez pas, ni avec moi, ni avec Nicolas Hulot, à opposer agriculture et environnement », a-t-il ajouté.

« Redonner de la sécurité économique aux agriculteurs »

« On nous a confrontés avant même qu’on ait pu parler », a pour sa part déclaré M. Hulot, faisant référence aux déclarations contradictoires des deux ministres qui se sont opposés sur le maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes.

« Je suis sûr qu’on va sortir par le haut avec les impératifs qui animent le ministère de l’Agriculture, c’est-à-dire redonner de la sécurité économique aux agriculteurs et répondre aux demandes des consommateurs d’avoir une offre alimentaire différente », a poursuivi Nicolas Hulot.

Les États-généraux de l’alimentation, qui vont démarrer en juillet, devront déboucher sur des propositions à l’automne sur la manière de mieux répartir la valeur des produits alimentaires entre producteurs, transformateurs et distribution, pour satisfaire les agriculteurs, mais également sur le lien entre alimentation, santé et environnement pour satisfaire les demandes des consommateurs.

AFP

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement